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Les Sépioles
Construction : 1912
Architecte : Edouard Pelseneer (1870-1947)
Accès : Digue nord via quai d'Hazebrouck
Située sur la rive nord du Wimereux, la villa "Les Sépioles" a été construite en 1912 par l’architecte belge Edouard Pelseneer sur un terrain appartenant à la famille Lion. L’épouse d’Edouard Pelseneer était Bertha Lion.
Sépioles
La maison doit son nom au zoologiste Paul Pelseneer, confrère d’Alfred Giard (voir la villa Napoléonette) et neveu de l’architecte.
Les sépioles sont de petites sèches d’environ 5 centimètres.
Elles sont capables de changer de couleur et d’émettre une lueur dans l’obscurité.
Les sépioles vivent tout près d’ici… en mer du nord.
Les sépioles sont de petites sèches d’environ 5 centimètres.
Elles sont capables de changer de couleur et d’émettre une lueur dans l’obscurité.
Les sépioles vivent tout près d’ici… en mer du nord.
Edouard Pelseneer
Édouard Pelseneer était le fils de Henri Pelseneer, un des principaux fabricants de meubles Art nouveau à Bruxelles.
Il fait partie de la deuxième génération d'architectes « Art nouveau géométrique », tendance initiée par Paul Hankar (par opposition à la tendance « Art nouveau floral » initiée par Victor Horta).
L'œuvre la plus marquante de Pelseneer dans le style Art nouveau est la maison les Hiboux située au no 55 de l'avenue Brugmann.
Il fait partie de la deuxième génération d'architectes « Art nouveau géométrique », tendance initiée par Paul Hankar (par opposition à la tendance « Art nouveau floral » initiée par Victor Horta).
L'œuvre la plus marquante de Pelseneer dans le style Art nouveau est la maison les Hiboux située au no 55 de l'avenue Brugmann.
La villa
L’architecture très typique des Sépioles donne une impression de domination. Elle est bâtie sur un soubassement de pierres et s’élève sur quatre étages.
Le toit à croupette (versant de toit qui réunit deux versants mais plus court), donne à la maison la sensation d’être protégée par une petite coiffe qui abrite de discrets colombages.
De grands corbeaux soutiennent les larges gouttières et les fenêtres sont entourées d’un bel encadrement de pierre.
Toute la façade principale est en forme de trapèze ce qui donne une vue à 180 degrés, et sur la façade sud un curieux petit oriel triangulaire permet de voir la mer et le jardin.
Toujours sur cette façade sud on admirera le conduit extérieur de la cheminée et le souci d’équilibre et de décoration de l’architecte Pelseneer digne représentant de l’Art Nouveau géométrique.
La villa a perdu ses volets, et ses terrasses couvertes qui s’ouvraient sur la partie gauche de la façade ; elles ont été fermées par des baies vitrées.
Le toit à croupette (versant de toit qui réunit deux versants mais plus court), donne à la maison la sensation d’être protégée par une petite coiffe qui abrite de discrets colombages.
De grands corbeaux soutiennent les larges gouttières et les fenêtres sont entourées d’un bel encadrement de pierre.
Toute la façade principale est en forme de trapèze ce qui donne une vue à 180 degrés, et sur la façade sud un curieux petit oriel triangulaire permet de voir la mer et le jardin.
Toujours sur cette façade sud on admirera le conduit extérieur de la cheminée et le souci d’équilibre et de décoration de l’architecte Pelseneer digne représentant de l’Art Nouveau géométrique.
La villa a perdu ses volets, et ses terrasses couvertes qui s’ouvraient sur la partie gauche de la façade ; elles ont été fermées par des baies vitrées.
Le Wimereux
Cette photo ancienne permet de voir à quel point le cours du Wimereux a bien changé.
6 juin 1944
Au début de la seconde guerre, la villa les Sépioles fut réquisitionnée par l'armée Allemande pour devenir une station météo.
Sa tâche principale était de prédire la couverture des nuages.
Le 6 juin 1944 un avis de tempête fut signalé par la station météo allemande installée aux Sépioles. D’après l’étude faite par les météorologues allemands, un débarquement des alliés était impossible en cas de vent soufflant à plus de 5 beaufort (29 à 38 km/h). Et ce jour-là le vent soufflait à 7 beaufort (50 à 61 km/h).
Les météorologues allemands n’avaient pas prévu l’accalmie qui permit le débarquement en Normandie.
A droite, le commandant Herbert Winkler dans le bureau d’études de la villa Les Sépioles
Dans : "Boulogne 1944 : Jusqu’au dernier"
André Georges Vasseur et Michel Gauvin, ambassadeur du Canada, Presse de la Cité, Saint-Amand, 1969.
Sa tâche principale était de prédire la couverture des nuages.
Le 6 juin 1944 un avis de tempête fut signalé par la station météo allemande installée aux Sépioles. D’après l’étude faite par les météorologues allemands, un débarquement des alliés était impossible en cas de vent soufflant à plus de 5 beaufort (29 à 38 km/h). Et ce jour-là le vent soufflait à 7 beaufort (50 à 61 km/h).
Les météorologues allemands n’avaient pas prévu l’accalmie qui permit le débarquement en Normandie.
A droite, le commandant Herbert Winkler dans le bureau d’études de la villa Les Sépioles
Dans : "Boulogne 1944 : Jusqu’au dernier"
André Georges Vasseur et Michel Gauvin, ambassadeur du Canada, Presse de la Cité, Saint-Amand, 1969.
Cdt Herbert Winkler
La station météo était sous le commandement du Commandant Herbert Winkler de la Kriegsmarine.
Il y resta pendant toute la guerre. Homme très humain, il se lia d’amitié avec plusieurs familles françaises qu’il aida en secret.
Le 3 septembre 1944 sur un ordre de Berlin, la station fut démontée et quitta Wimereux même si le trajet vers l’Allemagne devait s’avérer très compliqué…
Avant de quitter Wimereux, le commandant de la station fit ses adieux aux familles françaises qu’il avait aidées et avec lesquelles il avait sympathisé.
(Boulogne 1944 : Jusqu’au dernier, André Georges Vasseur et Michel Gauvin, ambassadeur du Canada, Presse de la Cité, Saint-Amand, 1969).
Il y resta pendant toute la guerre. Homme très humain, il se lia d’amitié avec plusieurs familles françaises qu’il aida en secret.
Le 3 septembre 1944 sur un ordre de Berlin, la station fut démontée et quitta Wimereux même si le trajet vers l’Allemagne devait s’avérer très compliqué…
Avant de quitter Wimereux, le commandant de la station fit ses adieux aux familles françaises qu’il avait aidées et avec lesquelles il avait sympathisé.
(Boulogne 1944 : Jusqu’au dernier, André Georges Vasseur et Michel Gauvin, ambassadeur du Canada, Presse de la Cité, Saint-Amand, 1969).
Anecdote
La station météo de Wimereux, installée aux Sépioles, commença à fonctionner dès juin 1940. Elle établissait les prévisions du temps deux fois par jour et donnait la quantité et la hauteur des nuages.
Elle renseignait entre autres l’état-major allemand qui se trouvait dans l’hôtel Paul et Virginie, (Anciennes dépendances du château Mauricien) avenue Général de Gaulle à Wimereux, et l’Organisation Todt à Calais. Rudolf Hess, le lieutenant d’Hitler, vint aux Sépioles pour consulter les prévisions météo.
Elle renseignait entre autres l’état-major allemand qui se trouvait dans l’hôtel Paul et Virginie, (Anciennes dépendances du château Mauricien) avenue Général de Gaulle à Wimereux, et l’Organisation Todt à Calais. Rudolf Hess, le lieutenant d’Hitler, vint aux Sépioles pour consulter les prévisions météo.
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