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Pierre Marie
Construction : 1895
Architecte : ?
Accès : 35 rue Napoléon
Cette jolie villa, typiquement Wimereusienne, a été la propriété d’un grand ingénieur, directeur de la Société Anonyme des mines de Carvin.
Lucie & Philippe-René
Construite en 1895 pour Eugène Longuet-Pouilly, négociant à Boulogne, cette villa a souvent changé de propriétaire et de nom.
Baptisée « Lucie », elle devint « Philippe René » en 1927, et « Pierre-Marie » en 2018.
Joseph Jardel
Joseph Jardel, propriétaire de la villa en 1911, était ingénieur civil.
Il a été directeur de la Société Anonyme des Mines de Carvin à partir de 1900.
Né dans l’Ain à Miribel en 1860, il fit des études d’ingénieur à St Etienne.
En 1898 après avoir été directeur des mines d’Annezin, il arrive à Carvin où il résoudra un grand nombre de problèmes et revalorisera l’exploitation de la mine.
Très populaire parmi les ingénieurs du Nord, il habitait Arras.
Il fut l’auteur de plusieurs études sur les sols de Carvin et reçut la Légion d’honneur en 1909 après « 26 ans de pratique industrielle ».
A l’annonce ce cette décoration, l’Harmonie municipale de Carvin « s’en alla lui jouer une sérénade devant sa demeure ». (Le Journal d’Hénin-Liétard et du canton de Carvin, 24 janvier 1909).
Il fut également membre de l’Académie d’Arras.
Il décèdera à Arras le 16 juin 1937. Il avait épousé Mathilde Finet.
Photo : Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras
Le garage
En 1911 sera construit un garage rue Napoléon, en face de la maison, l’actuel n° 38.
En 1922 le nouveau propriétaire, Jean-Joseph Dilleman fait bâtir le chalet St André à côté de « Pierre-Marie », rue des Anglais.
1945
Durant la deuxième guerre mondiale, la rue des Anglais a bien souffert.
Ces deux bâtiments, le garage et « St André », seront détruits et Pierre-Marie échappera de justesse aux bombes.
Photos : Arnaud Destombes
Vue aérienne
La Seconde Guerre mondiale frappe durement la ville.
Les troupes allemandes occuperont une partie des villas (les plus importantes).
En prévision d’un éventuel débarquement des troupes alliées, la côte sera fortifiée avec la construction du « Mur de l’Atlantique ».
De nombreuses villas seront détruites pour créer un fossé anti-chars, devenu aujourd'hui l'avenue Foch.
Les ouvertures des villas et hôtels côté mer seront murées.
Des édifices seront détruit, Casino, le Splendid hôtel, hôtels Gallia, de l’Univers ainsi que des villas, afin de dégager la vue vers les côtes anglaises et de laisser le champ libre pour les canons des bunkers de la Crèche en cas de débarquement sur la plage
La libération de Wimereux par les troupes canadiennes occasionnera également la destruction de plusieurs villas et plus de la moitié des villas seront touchées par des obus.
1954 - 2017
En 1954 Arthur Lherbier-Bouvet, instituteur à Wimereux, en devient propriétaire.
Il décèdra à Wimereux en 1974.
Sa fille Henriette, célibataire, restera dans la maison jusqu’à son décès en 2017.
Pierre Marie
Les nouveaux propriétaires ont restauré la villa avec gout et charme, lui rendant son lustre d’antan. Ils l’ont transformée en gîtes.
L’originalité de cette villa réside dans ses trois façades.
Chacune des façades latérales étant très étroites, il faut la regarder devant sa façade centrale pour en apprécier toute l’harmonie.
Pas de lambrequins ouvragés sous le toit de cette jolie villa, mais un simple lambrequin restauré à l’identique par ses propriétaires actuels.
De très jolis épis de faîtage au-dessus des trois pignons ainsi que dans les interstices entre les pignons.
Les encadrements des fenêtres et des portes sont en pierre.
La veranda
Belles finitions des chaînes d’angle et de la frise entre le premier et le deuxième étage, qui donnent du relief aux façades.
Une petite véranda construite sur la façade sud, adoucit l’austérité de ce pan de mur.
Les balcons
Les balcons sont en bois travaillés et soutenus par des corbeaux.
Les propriétaires actuels ont, durant l'importante rénovation faite en 2019, souhaité respecter les originalités de la construction originale.
Le cartouche
Le cartouche reprend les caractéristiques de celui de Philippe-René, inclus dans les entrelacs du balcon de la façade centrale.
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