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Sans adieu
Construction : 1913
Architecte : Emile-Augustin Vandenbeusch
(1870-1944)
Réf. base Mérimée : IA 62000 527
Accès : 6 rue Jean Herlem
Sans Adieu fut construite en 1913 par l’architecte Emile Vandenbeusch pour Paul Vermelle dont la fille Suzanne épousa Albert Choquel, entrepreneur à Lille. Sans Adieu fut leur résidence secondaire.
L'architecte
Emile-Augustin Vandenbeusch, né à Lille le 2 juin 1870 et y est décédé le 2 février 1944, fut l’architecte de nombreux logements à Lille et à La Madeleine, et l’architecte de l’église St Jean-Baptiste à Fromelles, près de Lille.
Emile Vandenbeusch avait épousé Emily Newnham (1879-1970).
Leur fils Maurice Vandenbeusch fut également architecte.
Il avait épousé Suzanne Gros.
Sur le plan dessiné par l’architecte Emile Vandenbeusch, on peut lire « Propriété de Monsieur Vermelle à Wimereux ».
Paul Vermelle
Paul Vermelle, briquetier, administrateur des Briqueteries des Flandres, administrateur du Foyer Madeleinois, ancien conseiller municipal, habitait rue Faidherbe à La Madeleine (Lille).
Il participa à la guerre 14-18.
Il avait épousé Caroline Legrand, fille d’Eugène, greffier en chef du Tribunal civil de Lille.
Leur fille Suzanne Vermelle (1902-1958) épousa Albert-Sylvain Choquel, né à La Madeleine (Lille) le 23 octobre 1898, entrepreneur.
Ils eurent six enfants.
C’est vraisemblablement ce dernier couple qui profita le plus de cette jolie maison qu’est Sans Adieu.
Séquence photo : Successivement apparaissent : Paul, Caroline jeune, Caroline vers 60 ans, Albert, Suzanne.
Albert Choquel
Albert Choquel participa à la guerre de 1914-1918
1939-1945
Comme plusieurs villas à Wimereux, la maison fut réquisitionnée en 1940 par l'armée allemande qui la transforma en prison pour femmes et ensuite en dispensaire.
La photo prise à 50 m de "Sans adieu" montre des soldats Allemands rue Napoleon vers 1941.
La villa
C’est une maison résolument moderne pour l’époque, en pierre du pays, dont les modénatures (éléments qui ornent une façade) lui donnent un style unique.
Son toit plat est surmonté d’un petit fronton décentré et arrondi, décoré d’une mosaïque.
Art déco
L’influence de l’Art Déco est indéniable : symétrie, sobriété, lignes adoucies par un drapé sous les fenêtres et des linteaux incurvés.
Mais pas de colombages, pas de lambrequins comme on peut les voir sur les plus anciens chalets de Wimereux.
La mosaïque
La mosaïque représente tout ce que la mer peut inspirer : des bateaux, des mouettes, un phare sur des vagues stylisées vertes et bleues.
Le balcon
La façade de la rue Herlem est garnie d’un balcon.
Les arcs qui surmontent les portes, les fenêtres et le garage, l’ensemble porte d’entrée/fenêtre, ont tout emprunté à l’Art Déco.
Bow window
Le bow-window est soutenu par une console en tuiles d’écailles rouges.
Encore un rappel de la mer ?
Le cartouche
Le cartouche de "Sans adieu" reprend les couleurs de la villa ainsi que les courbes tendues des impostes.
Il est dessiné avec une mosaïque de carreau ciment.
La typographie conserve le style organique de l'art nouveau.
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