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Saint Louis
Construction : 1895
Entrepreneur : Joseph Malahieude
Réf. base Mérimée : IA 62000 523
Accès : 47 rue des Anglais
Une wimereusienne dans toute sa splendeur ! Elle a tout pour elle ! On peut presque lui appliquer tout le vocabulaire spécialisé de la cité balnéaire. Le nom de son architecte est incertain. On pense qu'il s'agit de Louis-Constant Meurillon qui a construit 6 villas rue Notre Dame pour le premier propriétaire de "Saint Louis".
Louis Watrigant
Cartouche de la villa St Louis à Wimereux
Légion d'honneur de Eugène Fricoteaux
Rue des Anglais vers 1905 avec Stella Maris et St Louis
Photo de famille devant la villa St Louis
Louis Watrigant se devait de donner son prénom à une de ses maisons !
Louis-Auguste Watrigant, industriel, est né à Lille le 13 juillet 1846. Son père, maitre sellier, décède quelques mois avant sa naissance. Sa mère se remariera avec Pierre-Joseph Muylaert (dp). Le 11 septembre 1869 Louis épouse Léontine-Céline Six (1848-1930), fille d’un médecin de Lille, Adolphe-Augustin Six.
Ils auront 14 enfants. Plusieurs des petits-enfants de Louis Watrigant vivront au Maroc comme colons et y seront très appréciés et décorés.
Lui-même est titulaire de plusieurs médailles dont la Médaille d’Or de la Société Industrielle du Nord en 1897.
Son entreprise s’appelle « Fabrique d'Extraits de Bois tinctoriaux et tanniques pour la Teinture et la Tannerie" et est établie à Marquette-lez-Lille au Clos de l'Abbaye. Il a une succursale dans le Cher.
Louis décède à Lille en 1905.
Légion d'honneur de Eugène Fricoteaux
Rue des Anglais vers 1905 avec Stella Maris et St Louis
Photo de famille devant la villa St Louis
Louis Watrigant se devait de donner son prénom à une de ses maisons !
Louis-Auguste Watrigant, industriel, est né à Lille le 13 juillet 1846. Son père, maitre sellier, décède quelques mois avant sa naissance. Sa mère se remariera avec Pierre-Joseph Muylaert (dp). Le 11 septembre 1869 Louis épouse Léontine-Céline Six (1848-1930), fille d’un médecin de Lille, Adolphe-Augustin Six.
Ils auront 14 enfants. Plusieurs des petits-enfants de Louis Watrigant vivront au Maroc comme colons et y seront très appréciés et décorés.
Lui-même est titulaire de plusieurs médailles dont la Médaille d’Or de la Société Industrielle du Nord en 1897.
Son entreprise s’appelle « Fabrique d'Extraits de Bois tinctoriaux et tanniques pour la Teinture et la Tannerie" et est établie à Marquette-lez-Lille au Clos de l'Abbaye. Il a une succursale dans le Cher.
Louis décède à Lille en 1905.
Eugène-Edmond Fricoteaux
En 1909 Eugène-Edmond Fricoteaux achète "Saint Louis".
Né à Rozoy-sur-Serre le 19 octobre 1859, marchand de fer et maire de Rozoy de 1908 à 1932, il est déjà propriétaire d'une maison à Wimereux depuis 1905 : Les Mouettes, 22 rue Général de Gaulle.
En 1885 il épouse Marie-Louise Leroy. Ils auront 3 enfants. Edmond est juré de cours d’assises de l’Aisne en 1895 (Le Getteur de Saint Quentin et de l’Aisne, 26/4/1895).
Il aura le grade d'Officier de la Légion d’Honneur en 1918 après avoir servi comme chef de bataillon, commandant le 1er bataillon E du 9e régiment territorial d'infanterie.
Il sera Président de la fédération des Sociétés de Préparation Militaire de l’Aisne à Rozoy-sur-Serre (Journal officiel de la République française, lois et décrets, 20 février 1927 ), sociétés qui préparaient les jeunes au service militaire.
Il décède à Rozoy pendant son mandat de maire, le 29/10/1932 et est enterré au cimetière de Rozoy-sur-Serre.
Son fils aîné, Remy Eugène Fricoteaux (17/8/1886 -1977) hérite de "Saint Louis". Né à Rozoy-sur-Serre, négociant, il entre à l’armée en 1908.
Il ne la quittera plus.
Militaire de carrière, il est sous les armes en 14-18. Il sera Commandant du 51e régiment d’infanterie.
Capitaine breveté d’Etat major, 18 ans de service, 5 campagnes, 1 blessure, il recevra la Légion d’Honneur.
Il épouse Germaine Maignan (1891-1977).
Ils s'installent à Wimereux en 1947.
Remy et son épouse sont enterrés au cimetière de Wimereux
Né à Rozoy-sur-Serre le 19 octobre 1859, marchand de fer et maire de Rozoy de 1908 à 1932, il est déjà propriétaire d'une maison à Wimereux depuis 1905 : Les Mouettes, 22 rue Général de Gaulle.
En 1885 il épouse Marie-Louise Leroy. Ils auront 3 enfants. Edmond est juré de cours d’assises de l’Aisne en 1895 (Le Getteur de Saint Quentin et de l’Aisne, 26/4/1895).
Il aura le grade d'Officier de la Légion d’Honneur en 1918 après avoir servi comme chef de bataillon, commandant le 1er bataillon E du 9e régiment territorial d'infanterie.
Il sera Président de la fédération des Sociétés de Préparation Militaire de l’Aisne à Rozoy-sur-Serre (Journal officiel de la République française, lois et décrets, 20 février 1927 ), sociétés qui préparaient les jeunes au service militaire.
Il décède à Rozoy pendant son mandat de maire, le 29/10/1932 et est enterré au cimetière de Rozoy-sur-Serre.
Son fils aîné, Remy Eugène Fricoteaux (17/8/1886 -1977) hérite de "Saint Louis". Né à Rozoy-sur-Serre, négociant, il entre à l’armée en 1908.
Il ne la quittera plus.
Militaire de carrière, il est sous les armes en 14-18. Il sera Commandant du 51e régiment d’infanterie.
Capitaine breveté d’Etat major, 18 ans de service, 5 campagnes, 1 blessure, il recevra la Légion d’Honneur.
Il épouse Germaine Maignan (1891-1977).
Ils s'installent à Wimereux en 1947.
Remy et son épouse sont enterrés au cimetière de Wimereux
La rue des Anglais
Sur cette carte de 1909, la villa St Louis apparait sur la droite de l'image. La tourelle de la villa Stella Maris a été partiellement détruite pendant la deuxième guerre mondiale.
Photo de famille
Famille posant devant la villa Saint-Louis, vers 1910. Propriétaires ? Locataires ?
Photo : Collection Arnaud Destombes
Photo : Collection Arnaud Destombes
La villa
Monsieur et Madame Varlet ont acheté "Saint Louis" en 1978 et veillent depuis lors sur cette belle maison.
Le ressaut
La villa est délimitée de ses voisines par des ressauts surmontés de ravissantes fleurs en faïence turquoise.
A quelques pas d’ici une autre belle Wimereusienne affiche aussi sur sa façade des fleurs en faïence (« L’Albatros » , 4 avenue de la Mer).
Le ressaut de droite est percé d’une discrète fenêtre. A noter pour chaque ressaut : un petit fronton en surplomb achève le bandeau de rive et protège la fleur en faïence.
A quelques pas d’ici une autre belle Wimereusienne affiche aussi sur sa façade des fleurs en faïence (« L’Albatros » , 4 avenue de la Mer).
Le ressaut de droite est percé d’une discrète fenêtre. A noter pour chaque ressaut : un petit fronton en surplomb achève le bandeau de rive et protège la fleur en faïence.
Le Bow-window
La porte d’entrée et la fenêtre qui la domine sont encadrées d’un chainage destiné à mettre la façade en valeur grâce à un jeu d’ombre et de lumière.
Élegant bow-window surmonté d’un balcon.
Le garde-corps rappelle celui de la terrasse.
Les arabesques
La maison a gardé son bandeau de rive, très rare à Wimereux.
Il cache les corbeaux qui soutiennent l’avancée du toit.
Il est en bois, joliment garni d’arabesques en relief.
Il cache les corbeaux qui soutiennent l’avancée du toit.
Il est en bois, joliment garni d’arabesques en relief.
Le bandeau de rive
Le linteau des deux fenêtres épouse parfaitement l’arrondi du bandeau.
A leur intersection : une fleur en faïence.
La villa a gardé son épi de faîtage et son poinçon.
A leur intersection : une fleur en faïence.
La villa a gardé son épi de faîtage et son poinçon.
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