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Saint-Joseph
Construction : 1892
Architecte : ?
Niveau 2 du SPR
Adresse : 11 rue Général de Gaulle
Saint Joseph est un "chalet" typiquement Wimereusien, plein de charme. Le terrain a été acheté en 1890 par M. Charles Lamare, industriel du Nord, à Croix (environs de Lille) pour y construire ce que l’on appelait un « chalet » destiné à être une résidence de vacances. Il a gardé une grande partie de ses caractéristiques originales et ses propriétaires actuels veillent, depuis 2016, à lui rendre son lustre d’antan.
Les dunes
La villa St Joseph a été construite rue des dunes (Premier nom de la rue du Général de Gaulle).
En mémoire de cette époque, la petite impasse qui longe St Joseph sur le pignon Est a gardé son nom "Impasse des dunes".
La photo ci-dessus montre la fin de la rue des Dunes vers la plage aux environs de 1880 , au niveau de ce qui est maintenant le restaurant "Les Oyats".
En mémoire de cette époque, la petite impasse qui longe St Joseph sur le pignon Est a gardé son nom "Impasse des dunes".
La photo ci-dessus montre la fin de la rue des Dunes vers la plage aux environs de 1880 , au niveau de ce qui est maintenant le restaurant "Les Oyats".
Wimereux 1894
Du balcon du premier étage, on pouvait voir la mer (et surtout être vu !) avant que les autres constructions ne suivent (sans doute rapidement quand on étudie le plan de la ville de 1894 - St Joseph en vert).
Rue des dunes vers l'est
Comme on peut le voir sur les cartes postales du début du XXème siècle, où on a une vue latérale de la villa, elle a gardé le muret délimitant le terrain en retrait de la rue. La grille en fer forgé a disparu.
St Joseph se trouve sur la droite de l'image.
St Joseph se trouve sur la droite de l'image.
Rue des Dunes vers l'ouest
St Joseph a également conservé certaines modénatures (*) d’origine : les linteaux en pierre et les chaînes d’angle de la façade. Les menuiseries sont pour la plupart d'origine, en bois, à petites croisées.
Les lambrequins et les épis de faitage ont disparu.
La façade arrière de la maison est aussi jolie avec un pignon identique et une petite véranda couverte d’un toit de tuiles rouges donnant sur le jardin.
(*) Les modénatures désignent tous les moyens utilisés pour animer une façade : motifs, vides, pleins… Ce sont des éléments essentiels de la composition des façades.
Les lambrequins et les épis de faitage ont disparu.
La façade arrière de la maison est aussi jolie avec un pignon identique et une petite véranda couverte d’un toit de tuiles rouges donnant sur le jardin.
(*) Les modénatures désignent tous les moyens utilisés pour animer une façade : motifs, vides, pleins… Ce sont des éléments essentiels de la composition des façades.
Anecdote
Les propriétaires de la villa Saint Joseph furent les suivants :
1892 : Charles Lamare (1855-1913), teinturier. Il épouse en 1884 Amparo Mercedes Munoz (1864-1929).
1902 : Léonie Cossart, épouse de Désiré Verva, notaire au Audruicq.
1912 : Adeline Pamela Baligout, épouse d’Auguste Aubert (1835-1899), négociant en vin de champagne.
1934 : Stéphane Fourmeaux (1872-1941), notaire à Valenciennes, trésorier de la chambre des notaires du Nord, époux de Henriette Dupont.
Photo : M. Stephane Fourmeaux
(Voir l’historique de ces familles dans Le Charme de Wimereux, Wimereux 2014, p. 118).
La villa
La villa est bâtie en pierre de la région (pierre de Baincthun) et recouverte d'un enduit.
Sur la façade à pignon s’ouvre une jolie fenêtre dont le linteau supérieur est cintré. La fenêtre est soulignée par le nom de la villa.
L'entrée se faisait auparavant par la rue des Dunes (rue du général de Gaulle) avant de se faire par l'actuelle impasse des Dunes. Le portillon s’ouvre sur le jardinet qui sépare la maison de la rue.
Un petit perron conduit à l’entrée principale.
Sur la façade à pignon s’ouvre une jolie fenêtre dont le linteau supérieur est cintré. La fenêtre est soulignée par le nom de la villa.
L'entrée se faisait auparavant par la rue des Dunes (rue du général de Gaulle) avant de se faire par l'actuelle impasse des Dunes. Le portillon s’ouvre sur le jardinet qui sépare la maison de la rue.
Un petit perron conduit à l’entrée principale.
Jumelles
Plusieurs villas Wimereusiennes ressemblent à Saint Joseph et on peut penser que le même architecte, dont le nom n’est pas connu, a proposé ses services à différentes familles, ou qu’un entrepreneur a utilisé les mêmes plans plusieurs fois à Wimereux.
Sa voisine, la Villa Jeanne d’Arc, est d’ailleurs quasiment sa jumelle.
Elle a été construite la même année.
Sa voisine, la Villa Jeanne d’Arc, est d’ailleurs quasiment sa jumelle.
Elle a été construite la même année.
Le bow-window
Un joli bow-window complète la façade principale.
Le cartouche
Le premier nom de la villa était « Les Chrysanthèmes » .
Elle a été rebaptisée Saint Joseph en 1902 après la vente de la maison à Léonie Cossart, veuve de Désiré Verva, notaire à Audruicq.
Elle a été rebaptisée Saint Joseph en 1902 après la vente de la maison à Léonie Cossart, veuve de Désiré Verva, notaire à Audruicq.
Vue balnéaire
Face à St Joseph sont campées plusieurs Wimereusiennes au style balnéaire.
L'illustration
Illustration de Flavie Evrard. La villa apparait avec ses épis de faitage et ses lambrequins d'origine.
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