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Les Mouettes
Construction : 1883
Architecte : ?
Accès : 22 rue du Général de Gaulle
Une des plus anciennes villas de la rue et dont les tuiles vernissées sont les plus spectaculaires. La rue s'appelait jadis "rue des Dunes". Jean-Jules Vernier avait acheté une très grande parcelle « Le Petit Bonheur » au coin de la rue Napoléon et de la rue des Dunes . Il divise cette parcelle et vend, en 1882, une partie à Théophile de Chamon-Mairesse, marchand brasseur à Cambrai, qui y construit dès l’année suivante le chalet « Les Mouettes » devenue ensuite « Villa du Bonheur » et maintenant à nouveau "Les Mouettes".
La rue des Dunes vers 1883
On comprend que la rue s'appelait rue des dunes à cette époque. C'est par décret que les dunes furent arasées, mais en 1875 elles sont encores visibles au premier plan a gauche.
Les Mouettes apparaissent au fond de l'image à droite.
Les Mouettes apparaissent au fond de l'image à droite.
Théophile de Chamon
Théophile de Chamon-Mairesse nait à Neuville-Saint-Remy (Cambrai) le 23/12/1818. Il est le fils de Joseph Chamon, capitaine des Dragons, et de Françoise-Lucie Mairesse. Théophie perd son père à l'âge de 10 ans.
Il deviendra marchand brasseur à Cambrai et épousera en 1851 Elisa Duquennoy (1827-1887) fille d'un fabricant et marchand lainier.
Ils auront 3 enfants : Marie, Charles et Lucien.
Note : Théophile Chamon obtint par décret du 11 septembre 1875 l’autorisation de substituer son nom en « de Chamon-Mairesse » joignant ainsi à son patronyme celui de sa mère Françoise Mairesse. Ses frères et sœurs obtinrent la même autorisation. Théophile décède en 1886.
Sa fille Marie gardera la maison et la vend en 1905 à Eugène Fricoteaux.
Il deviendra marchand brasseur à Cambrai et épousera en 1851 Elisa Duquennoy (1827-1887) fille d'un fabricant et marchand lainier.
Ils auront 3 enfants : Marie, Charles et Lucien.
Note : Théophile Chamon obtint par décret du 11 septembre 1875 l’autorisation de substituer son nom en « de Chamon-Mairesse » joignant ainsi à son patronyme celui de sa mère Françoise Mairesse. Ses frères et sœurs obtinrent la même autorisation. Théophile décède en 1886.
Sa fille Marie gardera la maison et la vend en 1905 à Eugène Fricoteaux.
Eugène-Edmond Fricoteaux
Eugène-Edmond Fricoteaux est né à Rozoy-sur-Serre le 19 octobre 1859. Il sera marchand de fer et maire de Rozoy de 1908 à 1932.
Il aura le grade d'Officier de la Légion d’Honneur en 1918 après avoir servi comme chef de bataillon, commandant le 1er bataillon E du 9e régiment territorial d'infanterie.
Il sera Président de la fédération des Sociétés de Préparation Militaire de l’Aisne à Rozoy-sur-Serre (Journal officiel de la République française, lois et décrets, 20 février 1927 ) (Sociétés qui préparaient les jeunes au service militaire).
En 1909 il achète une seconde villa à Wimereux, "Saint Louis", rue des Anglais. Il vend "Les Mouettes" en 1912 à Stanislas-Alphonse Ruffelet. Il décède le 29/10/1932 à Rozoy pendant son mandat de maire, et est enterré au cimetière de Rozoy-sur-Serre.
Source iconographique - Chtimiste : 9e régiment territorial d'infanterie en février 1915
Stanislas Ruffelet
Stanislas-Alphonse Ruffelet, avocat à Roubaix, achète "Les Mouettes" en 1912. Il est né à Roubaix le 23/3/1877. Il est le fils de Louis-Justin Ruffelet, avocat, et de Marie Constance Delepoulle Il épouse à Roubaix en 1902 Gabrielle-Pauline Dautremer (1882-1978) fille de Paul, négociant de fils de coton et de lin puis filateur de lin, et de Gabrielle Delfosse.
Les mouettes en 1936
Il achètera aussi en 1930 les "Mauriciens" magnifique demeure située presqu'en face des "Mouettes". On voit ici les Mouettes depuis le jardin des Mauriciens en 1936.
"A partir de 1961, la maison changera plusieurs fois de propriétaires :
En 1965 : le docteur Bertrand.
En 1993 : Christine et Loic Delavenne, médecins, qui agrandirent la villa pour l’adapter à leurs professions.
En 2008 : M et Mme Costenoble
"A partir de 1961, la maison changera plusieurs fois de propriétaires :
En 1965 : le docteur Bertrand.
En 1993 : Christine et Loic Delavenne, médecins, qui agrandirent la villa pour l’adapter à leurs professions.
En 2008 : M et Mme Costenoble
La villa
Les murs de cette belle maison sont couverts de tuiles vernissées. On ne peut s'empêcher de penser aux magnifiques toits de l’hospice de Beaune !
Les toitures en tuiles plates vernissées existent en Île-de-France et en Normandie dès la fin du XIIe siècle. Il s'agit d'une technique de glaçure connue depuis l'Antiquité, notamment par les Romains, pour décorer les poteries. Mais on peut voir des toits vernissés dans de nombreuses régions du monde. En Asie, en Afrique du nord, en Europe, le même désir de joindre à l’esthétique une meilleure protection fit couvrir châteaux et palais, cathédrales, temples et mosquées de tuiles vernissées.
Les villas de Wimereux ont des tuiles vernissées sur les murs orientés sud ouest pour se protéger des vents dominants et des tempêtes.
Les toitures en tuiles plates vernissées existent en Île-de-France et en Normandie dès la fin du XIIe siècle. Il s'agit d'une technique de glaçure connue depuis l'Antiquité, notamment par les Romains, pour décorer les poteries. Mais on peut voir des toits vernissés dans de nombreuses régions du monde. En Asie, en Afrique du nord, en Europe, le même désir de joindre à l’esthétique une meilleure protection fit couvrir châteaux et palais, cathédrales, temples et mosquées de tuiles vernissées.
Les villas de Wimereux ont des tuiles vernissées sur les murs orientés sud ouest pour se protéger des vents dominants et des tempêtes.
Les tuiles vernissées
Les tuiles sont souvent disposées en losanges symbole de la féminité et de la fécondité. Le losange désigne donc un contenu que l'on veut protéger. Une autre interprétation lui attribue un signe d'énergie et d'équilibre chez l'être humain.
Les motifs
Il y avait jadis beaucoup de maisons aux tuiles vernissées à Wimereux. Certaines les ont perdues au fil des temps mais plusieurs les ont gardées.
Quelques bâtiments plus récents les ont également adoptées.
Les styles varient. Les tuiles peuvent être disposées en lignes horizontales :
Le Savoy (Quai Hazebrouck),
Nungesser-Coli (rue du Maréchal Juin),
Flandre (Bld Thiriez),
la Résidence Pilatre de Rozier (av. du Maréchal Foch),
le Rouli (rue du Capitaine Ferber),
le 11 rue Pompidou...
Les tuiles peuvent aussi dessiner des losanges :
Les Mouettes, sa voisine, le Clos Marie (rue Louis Gallet),
la Résidence Greenwich (rue du Général de Gaulle).
Parfois, mais plus rarement, elles forment des chevrons renversés : la villa Artois (rue du Fort de Croÿ), ou des semis.
Quelques bâtiments plus récents les ont également adoptées.
Les styles varient. Les tuiles peuvent être disposées en lignes horizontales :
Le Savoy (Quai Hazebrouck),
Nungesser-Coli (rue du Maréchal Juin),
Flandre (Bld Thiriez),
la Résidence Pilatre de Rozier (av. du Maréchal Foch),
le Rouli (rue du Capitaine Ferber),
le 11 rue Pompidou...
Les tuiles peuvent aussi dessiner des losanges :
Les Mouettes, sa voisine, le Clos Marie (rue Louis Gallet),
la Résidence Greenwich (rue du Général de Gaulle).
Parfois, mais plus rarement, elles forment des chevrons renversés : la villa Artois (rue du Fort de Croÿ), ou des semis.
L'oriel
Les chaînes d’angle blancs rappellent l’embrasure blanche des fenêtres. Un joli oriel surplombe la porte d’entrée et offre aux visiteurs un abri protecteur.
Plusieurs lucarnes sont visibles dans le toit.
Plusieurs lucarnes sont visibles dans le toit.
Le cottage
Niché au fond du jardin, le cottage est couvert d'une magnifique glycine.
Villa du bonheur
En 2013, Dominique et Thierry Romain, la rebaptisent « Villa du Bonheur » et en firent de merveilleuses chambres d’hôtes pendant 8 ans pour le plus grand plaisir des golfeurs.
La villa du bonheur fermera en décembre 2020.
La villa du bonheur fermera en décembre 2020.
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