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Christine
Construction : 1898
Architecte : ?
Accès : 5 avenue de la mer
Cette jolie villa, très classique et typique des villas de Wimereux, porte le prénom d’une des filles du premier propriétaire, Monsieur Moreigne. Le Colonel d’Etat Major Fernand Moreigne fit construire cette villa en 1898 et lui donna le prénom de sa fille qui vient de naître « Christine ». Pendant plus de cent ans, plusieurs propriétaires se sont succédés.
Christine Moreigne
La photo date de septembre 1902. En bas, au centre gauche, on peut y voir Christine Moreigne qui a 4 ans.
Christine Moreigne née en 1898 comme la villa qui porte son nom, épousa le 26 mai 1919 à Neuilly Lloyd Wallace Georgeson, lieutenant dans l’armée américaine. (Le Figaro, 24 mai 1919). Elle décèdera en 1981.
Artiste peintre, elle se spécialisa en portraits d’enfants et exposa à Paris.
Elle signait « Christine Moreigne-Georgeson ». (L’Intransigeant, 23 mai 1927) (International Herald Tribune, 19 janvier 1929) (La Croix, 3 février 1931).
Christine Moreigne née en 1898 comme la villa qui porte son nom, épousa le 26 mai 1919 à Neuilly Lloyd Wallace Georgeson, lieutenant dans l’armée américaine. (Le Figaro, 24 mai 1919). Elle décèdera en 1981.
Artiste peintre, elle se spécialisa en portraits d’enfants et exposa à Paris.
Elle signait « Christine Moreigne-Georgeson ». (L’Intransigeant, 23 mai 1927) (International Herald Tribune, 19 janvier 1929) (La Croix, 3 février 1931).
La famille Moreigne
Eté 1902, la famille Moreigne accoudée devant Christine.
Fernand Moreigne avait également un fils Charles, grand frère de Christine.
En 1919 il sera le témoin de mariage de Perrine Mesple, amie de Christine Moreigne, et petite-fille de l’écrivain Hector Malot.
Une belle histoire de famille et d’amitié qui se prolonge !
Fernand Moreigne avait également un fils Charles, grand frère de Christine.
En 1919 il sera le témoin de mariage de Perrine Mesple, amie de Christine Moreigne, et petite-fille de l’écrivain Hector Malot.
Une belle histoire de famille et d’amitié qui se prolonge !
Hector Malot
Une amie de Christine, Perrine Mesple, venait souvent y passer des vacances avec sa mère, née Lucie Malot, et son grand-père Hector Malot, écrivain, et auteur du célèbre roman «Sans famille ».
Sans famille
Sans famille est un roman français d’Hector Malot, paru en 1878 chez Édouard Dentu à Paris.
L'histoire se situe au xixe siècle. Un enfant abandonné, Rémi, est vendu par ses parents adoptifs à un saltimbanque nommé Vitalis. Parcourant les routes françaises et anglaises, l'enfant exerce différents métiers avant de découvrir le secret de ses origines.
Sous la forme d'un grand feuilleton romanesque, Hector Malot signe un roman d’initiation par excellence où le héros grandit en affrontant une suite d'aventures, de mésaventures et de drames.
Wikipedia
L'histoire se situe au xixe siècle. Un enfant abandonné, Rémi, est vendu par ses parents adoptifs à un saltimbanque nommé Vitalis. Parcourant les routes françaises et anglaises, l'enfant exerce différents métiers avant de découvrir le secret de ses origines.
Sous la forme d'un grand feuilleton romanesque, Hector Malot signe un roman d’initiation par excellence où le héros grandit en affrontant une suite d'aventures, de mésaventures et de drames.
Wikipedia
Pauline Giard-Rivière
Pauline Giard, la nièce par alliance du célèbre zoologiste Alfred Giard, se trouvait à Wimereux à la villa Christine au début de l’été 1940 avec ses 8 plus jeunes enfants (Elle en avait 18).
Mais le 19 mai 1940 les enfants Giard, présents à Wimereux, fuient vers la Normandie avec des cousins.
Le 21 mai elle quitte Wimereux à son tour dans le camion d’Adolphe Tellier, son beau-frère, propriétaire de la villa La Tempête.
Ils seront refoulés à Etaples et rentreront à Wimereux pour reprendre la route, à pied, par la plage.
Au début de l’année elle avait perdu son mari, René Giard, libraire à Lille. Elle perdra en mai 1940 deux de ses fils, morts pour la France.
Extrait de : Exode d’une famille du Nord, D. Giard, 2004
Mais le 19 mai 1940 les enfants Giard, présents à Wimereux, fuient vers la Normandie avec des cousins.
Le 21 mai elle quitte Wimereux à son tour dans le camion d’Adolphe Tellier, son beau-frère, propriétaire de la villa La Tempête.
Ils seront refoulés à Etaples et rentreront à Wimereux pour reprendre la route, à pied, par la plage.
Au début de l’année elle avait perdu son mari, René Giard, libraire à Lille. Elle perdra en mai 1940 deux de ses fils, morts pour la France.
Extrait de : Exode d’une famille du Nord, D. Giard, 2004
Rescapée
Le quartier a beaucoup souffert pendant la guerre de 1939-1945. « Christine » est une rescapée ! Sur les jolis carreaux en faïence de Desvres qui portent le nom de la villa on voit encore des impacts d’éclats d’obus à hauteur du H et du T.
2017
En 2017 une nouvelle histoire commence pour « Christine ».
Andreas et Valérie vivent et travaillent à Strasbourg, leurs deux enfants, Constantin et Laëtitia, en Allemagne et en Angleterre.
Grands voyageurs et passionnés de sport de glisse, ils parcourent le monde à la recherche du vent, des vagues et des eaux chaudes.
C’est lors d’un séjour au Maroc qu’ils entendent parler de la côte d’Opale et de ses « spots » mythiques, Wimereux et Wissant.
Curieux de découvrir cette région, ils décident de venir y passer un week-end et d’y visiter quelques maisons.
C’est donc par un week-end d’automne, froid, gris et pluvieux qu’ils découvrent Wimereux et la villa Christine, première maison visitée.
Cette visite les laisse perplexes. Belle maison ancienne, à 100 m de la plage, des propos séduisants du propriétaire kite-surfeur, qui leur explique à quel point il est confortable de gréer son matériel à la maison et de mettre sa « combi » bien au chaud dans le salon ..., à priori tout pour plaire.
Christine est adoptée par toute la famille.
Andreas et Valérie vivent et travaillent à Strasbourg, leurs deux enfants, Constantin et Laëtitia, en Allemagne et en Angleterre.
Grands voyageurs et passionnés de sport de glisse, ils parcourent le monde à la recherche du vent, des vagues et des eaux chaudes.
C’est lors d’un séjour au Maroc qu’ils entendent parler de la côte d’Opale et de ses « spots » mythiques, Wimereux et Wissant.
Curieux de découvrir cette région, ils décident de venir y passer un week-end et d’y visiter quelques maisons.
C’est donc par un week-end d’automne, froid, gris et pluvieux qu’ils découvrent Wimereux et la villa Christine, première maison visitée.
Cette visite les laisse perplexes. Belle maison ancienne, à 100 m de la plage, des propos séduisants du propriétaire kite-surfeur, qui leur explique à quel point il est confortable de gréer son matériel à la maison et de mettre sa « combi » bien au chaud dans le salon ..., à priori tout pour plaire.
Christine est adoptée par toute la famille.
Andréas et Valérie
Andréas et Valérie font connaissance avec leur nouvelle maison et se rendent rapidement compte que les travaux ont été largement sous-estimés.
Ils font le choix de lui redonner, autant que possible, son aspect d’origine dans les moindres détails.
Un tel projet de rénovation demande un réel investissement de temps à ses propriétaires.
Recherche des artisans, des savoirs faire, enquête historique et patrimoniale, chiner matériaux et accessoires anciens.
Ils font le choix de lui redonner, autant que possible, son aspect d’origine dans les moindres détails.
Un tel projet de rénovation demande un réel investissement de temps à ses propriétaires.
Recherche des artisans, des savoirs faire, enquête historique et patrimoniale, chiner matériaux et accessoires anciens.
Le pignon
Cette architecture se retrouve couramment dans les Flandres française et belge.
La fenêtre du pignon, et sa voisine dans le toit (la lucarne), ont des linteaux cintrés et sont surmontés d’une jolie décoration, une imposte.
La fenêtre du pignon, et sa voisine dans le toit (la lucarne), ont des linteaux cintrés et sont surmontés d’une jolie décoration, une imposte.
Le cartouche
Les fleurs aux extrémités du cartouche sont d’inspiration Art Nouveau.
Façade
On peut admirer une façade soigneusement repeinte dans des tons très doux, en harmonie avec l’environnement architectural de la rue, une rambarde en bois qui reprend le dessin de celle d’origine, des gouttières en zinc, des dauphins en fonte, une porte d’entrée ancienne dans les tons bleus, assortis au cartouche en faïence d’origine de la maison.
Les chaînes d’angle de part et d’autre de la façade l’encadrent élégamment et le léger décrochement met en valeur la partie principale.
On y admire les bow-windows en forme de trapèze et le joli garde-corps qui les surmonte.
Une véritable réussite sur le plan esthétique.
Les chaînes d’angle de part et d’autre de la façade l’encadrent élégamment et le léger décrochement met en valeur la partie principale.
On y admire les bow-windows en forme de trapèze et le joli garde-corps qui les surmonte.
Une véritable réussite sur le plan esthétique.
L'intérieur
Tout ce qui s’était accumulé et superposé au fil du temps et qui dénaturait la maison a été enlevé et le reste poncé, retapé ...
L’aménagement intérieur est à l’image de la famille, simplicité, sobriété, convivialité.
Un beau poêle en faïence bleu typiquement alsacien, une grande table de ferme, des chaises de café, de grands canapés et des transats en toile, il n’en faut pas plus.
Une attention particulière est portée aux choix des objets de la maison, bois, verre, métal, toile épaisse, matières durables qui bonifient avec le temps.
L’aménagement intérieur est à l’image de la famille, simplicité, sobriété, convivialité.
Un beau poêle en faïence bleu typiquement alsacien, une grande table de ferme, des chaises de café, de grands canapés et des transats en toile, il n’en faut pas plus.
Une attention particulière est portée aux choix des objets de la maison, bois, verre, métal, toile épaisse, matières durables qui bonifient avec le temps.
Coté jardin
Aujourd’hui, le chantier n’est pas fini mais la vie est belle à la Villa Christine.
Illustration
Illustration de Christine par Flavie Evrard
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