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Notre Dame des dunes
Construction : 1900
Architecte : Louis-Constant Meurillon (1848-1931)
Accès : 17 rue Notre Dame
Un jour de 1888, Louis-Auguste Watrigant, industriel textile à Lille, passe par Wimereux et tombe sous le charme de la baie Saint Jean. Il fait construire 6 villas côte à côte et d'autres encore dont nous parlerons plus loin. Toutes semblables, ou presque ; nous détaillons Notre Dame des Dunes, mais ces détails peuvent s'appliquer à ses voisines. Louis Watrigant est considéré comme un des fondateurs de Wimereux.
Louis-Auguste Watrigant
Louis-Auguste Watrigant est né à Lille le 13 juillet 1846.
Son père, maitre sellier, décède quelques mois avant sa naissance. Sa mère se remariera avec Pierre-Joseph Muylaert (dp). Le 11 septembre 1869 Louis épouse Léontine-Céline Six (1848-1930), fille d’un médecin de Lille, Adolphe-Augustin Six. Ils auront 14 enfants.
Plusieurs de ses petits-enfants vivront au Maroc comme colons et y seront très appréciés et décorés.
Lui-même est titulaire de plusieurs médailles dont la Médaille d’Or de la Société Industrielle du Nord en 1897.
Sa société s’appelle « Fabrique d'Extraits de Bois tinctoriaux et tanniques pour la Teinture et la Tannerie" et est établie à Marquette-lez-Lille au Clos de l'Abbaye.
Son père, maitre sellier, décède quelques mois avant sa naissance. Sa mère se remariera avec Pierre-Joseph Muylaert (dp). Le 11 septembre 1869 Louis épouse Léontine-Céline Six (1848-1930), fille d’un médecin de Lille, Adolphe-Augustin Six. Ils auront 14 enfants.
Plusieurs de ses petits-enfants vivront au Maroc comme colons et y seront très appréciés et décorés.
Lui-même est titulaire de plusieurs médailles dont la Médaille d’Or de la Société Industrielle du Nord en 1897.
Sa société s’appelle « Fabrique d'Extraits de Bois tinctoriaux et tanniques pour la Teinture et la Tannerie" et est établie à Marquette-lez-Lille au Clos de l'Abbaye.
Rue Notre dame
Louis Watrigant achète un terrain à Wimereux en 1888, face à la mer, et y fait construire, par l’architecte Louis-Constant Meurillon, 6 villas côte à côte et identiques
(Mon Wimereux, Joseph Malahieude, 1995, p 22)
De gauche à droite :
- Notre Dame des Dunes
- Lamoricière (Louis Juchault de Lamoricière, général français, 1806-1865)
- De Sonis (Louis-Gaston de Sonis, général français, 1825-1887)
- Esperanto. Louis Watrigant l’avait baptisée « Ozanam », professeur de littérature à la Sorbonne (1813-1853).
- Sainte Sophie (Louis Watrigant rentrait d’un voyage à Istanbul !)
- Maris Stella
Ces villas n’avaient pas de jardin, puisqu’elles avaient la mer (!), mais une courette à l’arrière et une petite annexe.
(Mon Wimereux, Joseph Malahieude, 1995, p 22)
De gauche à droite :
- Notre Dame des Dunes
- Lamoricière (Louis Juchault de Lamoricière, général français, 1806-1865)
- De Sonis (Louis-Gaston de Sonis, général français, 1825-1887)
- Esperanto. Louis Watrigant l’avait baptisée « Ozanam », professeur de littérature à la Sorbonne (1813-1853).
- Sainte Sophie (Louis Watrigant rentrait d’un voyage à Istanbul !)
- Maris Stella
Ces villas n’avaient pas de jardin, puisqu’elles avaient la mer (!), mais une courette à l’arrière et une petite annexe.
Ludwick Zamenhof
Pourquoi l'une des villas est-elle nommée Esperanto ?
L'Esperanto est une langue internationale, conçue par le docteur Ludwick Zamenhof (1859-1917), pour faciliter la communication entre tous.
Lazare Markovitch Zamenhof, plus connu sous le nom de Louis-Lazare Zamenhof, est un médecin ophtalmologiste né le 15 décembre 1859 à Białystok dans l'Empire russe (Pologne actuelle) et mort le 14 avril 1917 à Varsovie. Il est né dans une famille juive, et dès l’âge de 10 ans il parle quatre langues.
Près de quinze cents espérantistes, représentant plus de trente nationalités, assistent au premier congrès d'Esperanto qui s’est tenu à Boulogne le 9 août 1905.
Celui-ci est présidé par le docteur Zamenhof en personne.
Villa Maris Stella
Cette villa avait une tour à l’angle de la rue des Anglais.
Partiellement détruite pendant la guerre de 1940.
La maison qui la remplace a gardé son nom.
Partiellement détruite pendant la guerre de 1940.
La maison qui la remplace a gardé son nom.
Le bow-window
Toutes ces villas avaient un bow-window surmonté d’un balcon.
Le bow-window de Notre Dame des Dunes a été récemment restauré à l’identique avec un joli lambrequin s’inspirant de la villa Léontine, rue des Anglais, autre propriété construite pour Louis Watrigant.
On remarque sur les photos anciennes une crête de faîtage sur les toits de cette belle rangée de villas.
Ferronneries
La porte d'origine de la villa arborait de magnifiques ferronneries.
Il est encore possible d'en voir de similaires au N° 21 de la même rue sur la villa jumelle "De Sonis".
Il est encore possible d'en voir de similaires au N° 21 de la même rue sur la villa jumelle "De Sonis".
1936
La famille pose devant la Hotchkiss, garée face à la villa.
On peut voir le detail des vitraux du bow-window.
On peut voir le detail des vitraux du bow-window.
1944
La guerre touche à sa fin, tout du moins en France. Wimereux a beaucoup souffert des bombardements.
La photo présente la villa vue depuis la digue.
1946
La reconstruction a commencé. La rue est presque entièrement dégagée des gravats.
Les menuiseries du bow-window de Notre Dame des Dunes ont été remplacées, mais il manque encore quelques "dents" au lambrequin sous le balcon.
Les fenêtres sont maintenant horizontales.
Les menuiseries du bow-window de Notre Dame des Dunes ont été remplacées, mais il manque encore quelques "dents" au lambrequin sous le balcon.
Les fenêtres sont maintenant horizontales.
2022
Notre Dame des Dunes interpelle par ses couleurs vives et harmonieuses.
Le chalet est admirablement situé face à la rue Mgr Haffreingue et donc face à la mer.
Le chalet est admirablement situé face à la rue Mgr Haffreingue et donc face à la mer.
La toiture
Ce « chalet » a gardé son épi de faitage et son poinçon (partie inférieure de l’épi).
Les corbeaux qui soutiennent le débord du toit sont élégamment découpés.
Les corbeaux qui soutiennent le débord du toit sont élégamment découpés.
Le cartouche
L’arc en plein cintre de la fenêtre qui s’ouvre en dessous du pignon est joliment décoré et rappelle celui de la porte d’entrée, ce dernier surmonté du nom de la villa.
Ces deux linteaux ont une clé en pointe de diamant.
Le relief donné à ces motifs de décoration, les modénatures, permet un jeu de couleurs.
Ces deux linteaux ont une clé en pointe de diamant.
Le relief donné à ces motifs de décoration, les modénatures, permet un jeu de couleurs.
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